samedi 25 octobre 2008

La triste vie des "pilou-pilou" d'élevage!

Ai découvert sur le net un reportage qui m'a fait réflechir...
Je voulais le partager...
En voici l'essenciel! Le triste essenciel...

Avec plus de 40 millions de lapins élevés pour leur viande, la France est le 4e producteur mondial de lapins destinés à la consommation, après la Chine, l’Italie et l’Espagne.
Mais, derrière cette industrie, se cache une production à la chaîne, reléguant au second plan le confort et le bien-être des animaux.
Pour obtenir le meilleur rendement, les élevages en batterie misent en effet sur la quantité, même si celle-ci doit se faire au détriment de la qualité de détention.

Afin d’optimiser l’espace disponible, les lapins sont enfermés dans des cages dont la superficie équivaut à une feuille de papier A4.
En phase d’engraissement, le moindre déplacement empiète sur les autres lapins et occasionne de fréquentes agressions.
Le sol grillagé est souvent responsable de blessures chez les petits mammifères, l’endroit étant propice aux mouvements de panique du fait des nuisances sonores (bruits de cage, mise en route des ventilateurs).
Autre pratique contestable, la mise en place des bagues est brutale et peut parfois entraîner des déchirures des oreilles.

Il est à noter que les mentions « élevés en plein air » ou « en semi plein air » n’assurent en aucun cas que les animaux abattus aient connu un traitement de faveur, bien au contraire. Elles signifient simplement que les lapins ont été plus exposés aux aléas climatiques et non qu’ils ont disposé d’espaces verts pour se dégourdir les pattes.



Si leurs petits sont destinés à l’abattoir, le sort des lapines reproductrices n’est guère plus enviable. Avec des mises bas qui s’enchaînent tous les 42 à 49 jours, celles-ci sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Au regard de quoi, les mères souffrent de lésions aux pattes et de déformations du squelette. On estime qu’environ un tiers des mères meurt chaque année.
Conséquence de l’insémination artificielle et d'une sélection optimisée, chaque portée comporte une dizaine de petits alors même que la mère ne peut en nourrir plus de 8 ou 9 de manière satisfaisante. Les lapereaux jugés en surnombre, de même que les individus malades et fragiles, sont éliminés.

Sur les effectifs retenus, plus d’un quart n’atteindra pas l’âge marquant le départ à l’abattoir.
A l’origine de ce taux de mortalité élevé, les bactéries, virus et champignons présents dans les bâtiments déclenchent des troubles respiratoires et digestifs, ces derniers pouvant s’avérer mortels. Cette piètre situation sanitaire est aggravée par la proximité contrainte instaurée entre les lapins, laquelle augmente notablement les risques de contagion.
Pour y remédier, les éleveurs recourent massivement à la voie médicamenteuse. D’après l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire, 127,34 tonnes d’antibiotiques ont ainsi été utilisées en 2006 dans les élevages de lapins, soit près de 10 % de la totalité des antibiotiques utilisés par les éleveurs français.

Selon L214, la filière ne se dirait pas prête à s’orienter vers une alternative à l’élevage en batterie, même si elle affirme être « favorable à l’adoption de règles de bien-être ». S’ils restent encore nombreux à l’heure actuelle, les élevages familiaux aux dimensions moins ambitieuses affichent une tendance à la baisse.


Je trouve que cela laisse vraiment à reflechir sur le contenu de nos assiettes... L'origine de nos achats etc...
Alors quoi? Encore une initiative:
Plus de lapin dans l'assiette, on ne peut pas cautionner ça!!!!
Voilà encore un élément qui disparait de notre consommation.... Il sera remplacé par un bon lapinou acheté à la ferme...
Seulement....
Le dernier lapin que j'ai acheté à la ferme, je n'ai pas pu le tuer pour le manger alors que je lui avais fait un calin... Voilà comment nous avons vécu avec un géant des Flandres, quasiment aussi gros que le chien, sur la terrasse pendant des mois!!!
Et wé... On ne me r'fera plus... c'est trop tard à mon âge!

Bref, nous ne sommes pas là de remanger du lapin, par contre, nous risquons fort d'avoir un autre locataire au chalet!!!-sourire-
Pendant ce temps, Pilou-pilou, l'original crapahute toujours dans le jardin et à compris qu'en se tenant sur le muret près de la route, y'a moyen de gratter des gratouilles aux passants!

Merci à :
http://www.univers-nature.com

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