vendredi 11 février 2011

L'echinacée

Allez aujourd'hui je vous offre des fleurs ! 
Et pas n'importe quelles fleurs !!!
Une variété d'échinacée... 
Une plante que nous prenons en période d'épidémie virale comme la grippe pour rester dans l'actualité... Ou la gastro... etc, etc... Jusqu'ici elle a fait ses preuves chez nous, (je croise les doigts pour que cela dure... ) alors du coup, je partage le tuyau...


Le rhizome de l’Echinacea était utilisé par les Indiens des plaines d'Amérique du Nord, peut-être plus que toute autre plante, dans l'élaboration de remèdes médicinaux. Dans les années trente, Echinacea devint populaire à la fois en Europe et aux États-Unis comme une médecine du peuple. Echinacea s'est vu attribuer la capacité de renforcer les défenses du système immunitaire de l'organisme et d'aider à la prévention des infections. Suivant l'espèce utilisée, des breuvages médicinaux peuvent être préparés à partir de la tige et de la fleur, ou bien de la racine.



Posologie de l’échinacée

De plus en plus, les thérapeutes recommandent une « dose de charge » au cours de la première journée du traitement, soit l’équivalent de 1 g d’échinacée toutes les 2 heures. Diminuer le dosage dès qu’il y a amélioration et poursuivre le traitement jusqu’à ce que les symptômes disparaissent.
Il est important de prendre l'échinacée dès les premiers signes d'une infection des voies respiratoires supérieures (rhume, sinusite, laryngite, etc.).


• En infusion :
Infuser, 10 minutes, 1 g de racines ou de parties aériennes séchées dans 1 tasse d'eau bouillante. Boire de 1 à 6 tasses par jour.
• En décoction :
 Faire bouillir pendant 5 à 10 minutes, 1 g de racines d’échinacée dans 1 tasse d’eau. Prendre jusqu’à 3 tasses par jour.
• En capsules :
Pour les capsules ne renfermant que de la poudre de racines ou de parties aériennes, on recommande de prendre l'équivalent de 1 g, 3 fois par jour.
• En teinture (1:5):
Prendre de 3 ml à 4 ml, 3 fois par jour. Garder en bouche quelques secondes avant d'avaler.
Jus frais ou stabilisé. (parties aériennes d’E. purpurea). Prendre de 1,5 ml à 3 ml, 3 fois par jour.


L’échinacée est-elle utile en prévention des infections respiratoires?

Malgré les résultats contradictoires des recherches, un grand nombre de personnes utilisent l’échinacée pour prévenir le rhume et la grippe. Il semble pourtant que son efficacité à long terme diminue, du fait d'un phénomène de tolérance. Selon les études, l’efficacité de l’échinacée diminue au bout d'environ 3 mois et les utilisateurs contracteraient par la suite plus de rhumes que les personnes du groupe placebo. Ce fait pourrait s’expliquer de 2 façons :
- soit un effet de tolérance : le corps s’habitue à l’effet de l’échinacée et une dose plus grande devient nécessaire pour conserver la même efficacité. Les narcotiques et bien d’autres substances thérapeutiques entraînent de la tolérance et requièrent l’augmentation graduelle des doses pour provoquer le même effet.
- soit une sorte de « surstimulation » du système immunitaire qui entraînerait un épuisement, donc une augmentation de la sensibilité de l’individu aux infections.


Selon ces deux hypothèses, qui sont basées sur les mécanismes d’action de l’échinacée, il suffirait de prévoir ce qu’on appelle des « congés thérapeutiques ». Par exemple, prendre une dose d’échinacée tous les jours sauf la fin de semaine, moment où les risques de contagion par « promiscuité » sont moins grands. On peut aussi n’en prendre que 3 semaines par mois. Ainsi, l'organisme bénéficie d’une période de répit lui permettant de perdre sa tolérance ou de se reposer de la « surstimulation ».

Pour la prévention, la plupart des auteurs recommandent de ne prendre qu’une dose par jour (l'équivalent de 1 g de la plante). Pour un effet thérapeutique, on recommande 3 doses par jour.


Contre-indications :
La Commission E, l’ESCOP et l’OMS recommandent d'éviter l'échinacée en cas de maladie systémique comme le sida et la tuberculose, et de maladies auto-immunes (sclérose en plaques, collagénose, lupus, etc.) à cause de l'effet possible de la plante sur le système immunitaire. Cette recommandation ne repose pas sur des résultats d'études, mais sur une extrapolation théorique.

En se basant sur les plus récentes analyses des principes actifs et de la biodisponibilité de l'échinacée, Kerry Bone, un expert australien, considère que non seulement les limitations indiquées dans les monographies de la Commission E ne sont pas justifiées, mais que, de plus, les personnes atteintes de maladies auto-immunes telles l'arthrite et le lupus pourraient bénéficier de l'effet normalisateur de l'échinacée. D'après Kerry Bone et Marc Blumenthal (directeur de l'American Botanical Council), l'usage de l'échinacée ne serait pas contre-indiqué en cas d'infection au VIH. Cependant, il est important que les patients comprennent que cette plante ne traite pas le VIH.

La Commission E et l’ESCOP recommandent de ne pas prendre d'échinacée pendant plus de 8 semaines. En fait, des experts croient que si on stimule le système immunitaire de façon prolongée, celui-ci pourrait soit s'épuiser, soit devenir tolérant à cette stimulation, ce qui pourrait le rendre moins efficace devant un virus. Une récente recherche québécoise jette un doute sur cette hypothèse; le système immunitaire de souris traitées à l’échinacée durant toute leur existence s’est révélé plus résistant que celui des souris témoins.

Effets indésirables :
Rarement : légers troubles digestifs, réactions allergiques, étourdissements, nausées.
On peut ressentir de légers picotements sur le bout de la langue en raison de l’effet anesthésique de l’échinacée ou simplement parce que la plante est souvent dissoute dans l’alcool.

Interactions :
• Avec des plantes ou des suppléments : Aucune connue.
• Avec des médicaments :
En cas de maladies auto-immunes et à la suite d'une greffe ou d'une transplantation, les patients reçoivent des médicaments qui ont pour effet de supprimer les défenses immunitaires. Théoriquement, l'échinacée pourrait contrer l'effet de ces immunodépresseurs (cyclosporine, corticostéroïdes, par exemple).
Certains médicaments sont métabolisés par l'enzyme CYP450 3A4. Or, une recherche in vitro a révélé que l'échinacée pourrait inhiber légèrement cet enzyme et, par conséquent, faire augmenter la concentration de ces médicaments dans l'organisme (par exemple, la lovastatine, le kétoconazole, l'itraconazole et le triazolam). Des chercheurs américains ont récemment scruté les données disponibles : ils concluent, dans une synthèse publiée en juillet 2008, que cette interaction potentielle ne constitue pas un risque pour les consommateurs d’échinacée34.


Merci à www.passeportsante.net pour ce dossier très complet.

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