samedi 7 janvier 2012

Dosage des pastilles d'iode en cas d'accident nucléaire

En France seuls les habitants habitant à moins de 20 kilomètres d'une centrale nucléaire recoivent des pastilles d'iode de l'état en cas d'accident... POurtant 3 Français sur 4 vivent à moins de 100km d'une centrale...
En cas de réelle catastrophe comme il vient de se passer au Japon c'est quasiment tout le monde qui en aurait besoin...


Alors bien sûr vous avez la possibilité d'aller voir votre médecin de famille pour lui en réclamer mais pas sûr qu'il accepte de vous en fournir...
Ou alors vous avez la possibilité de commander vos pastilles sur Dieti-natura (lien direct en cliquant sur le mot souligné)...


Alors ce n'est pas l'achat plaisir à proprement parlé , mais je reconnais que nous sommes rassurés d'en avoir une boîte dans notre pharmacie en cas de problème... bien évidemment je souhaite ne jamais avoir à l'ouvrir et me féliciter dans 5 ou 6 ans de ne pas avoir eu à m'en servir... En attendant, je sais qu'elles sont là et quelque part, cela me rassure... Parce que faut pas se leurrer..Aucun pays ne dispose de stocks suffisant pour en fournir à sa population en cas d'accident  ! A tel point que les Japonais ont demandé des envois de comprimés d'autres pays... sauf que le temps qu'ils arrivent il était très certainement trop tard pour beaucoup d'entre eux...

A savoir que les comprimés d'iode ne se périment pas ou presque si ils ne sont pas ouverts, c'est ainsi que bon nombre de Français ont fait don de leurs "boîtes périmées" selon l'étiquetage pour les Japonnais...

Mais bon je ne peux pas balancer cette info sans donner toutes les recommandations qui vont avec...
Car la prise d'iodure de Potassium, aux doses de ces comprimés, n'est pas une bonne chose pour la santé et n'est pas sans conséquence si nous sommes en bonne santé, ce ne doit être qu'en dernier recours, lorsque nous avons la certitude d'un accident grave.

Telles que les précautions d'emploi, les dosages etc... Et pour cela, une fois encore , merci Wikipédia qui est très complèt sur le sujet !

Commençons donc par :
"L'iodure de potassium, c'est quoi-t-est-ce  ???"


J'imagine que tout le monde ou presque se fiche de savoir qu'il s'agit d'un composé inorganique, sel de potassium de l'acide iodhydrique ... qu'il est moins hygroscopique que l'iodure de sodium....blabla blabla bla bla...

Donc venons en aux faits...

La protection de la thyroïde en cas d'incident, attaque ou accident nucléaire :
L'iodure de potassium est destinée à saturer la thyroïde en cas de risque d'exposition à de l'iode radioactif (Dose pour adulte ; (130 mg par comprimé)


Dans le cas d'un accident nucléaire, d'une attaque de centrale nucléaire ou de retombées radioactives après l'explosion d'une bombe atomique ou d'une « bombe sale », de nombreux radionucléides volatils, produits de fission, peuvent être relâchés. L'un des plus communs est l'iode 131 (131I), qui a la particularité d'être hautement assimilé par la thyroïde, pouvant mener à des cancers de la thyroïde.
En saturant le corps avec une source d'iode non radioactif avant exposition (ingestion ou inhalation), on observe une diminution de l'absorption d'iode radioactif (131I) d'un facteur 90 ou supérieur.

En cas de contamination radioactive de l'environnement par l'iode 131, l'administration préventive d'iodure de potassium permet de saturer la thyroïde en iode stable (non radioactive) afin d'empêcher l'iode radioactif de s'y déposer et d'entraîner un cancer.

-Comprenez: La thyroïde a une fâcheuse tendance à ramasser toute l'iode qu'elle trouve et à la garder quelques temps donc on la blinde d'iodure de potassium pour ne pas qu'elle puisse se gorger d'iode radioactive-


Ceci ne peut évidemment pas protéger contre d'autres sources d'empoisonnement par radiation que les isotopes de l'iode, comme les radioisotopes du césium (césium 137 par exemple).


L'effet protecteur d'un comprimé de KI dure environ 24 heures.
Pour une prophylaxie optimale, le KI doit être donc administré quotidiennement tant que les risque d'exposition (inhalation ou ingestion) aux radioisotopes d'iode sont présents et significatifs.
Une date de péremption est fixée sur l'emballage ou la tablette, variant de 5 à 7 ans selon le type de comprimés (voire plus si les conditions de conservation idéales ont été respectées).
La formulation liquide de KI a une durée de vie de 5 ans.


Dosage : 




Les effets indésirables : 
Les médecins ont rapportés quelques cas où un traitement à l'iodure de potassium a provoqué un gonflement de la glande parotide (l'une des trois glandes qui sécrètent la salive), gonflement attribué aux effets stimulants de l'iode sur la production de salive.

Pour le traitement liquide, une solution saturée de KI (SSKI) est habituellement administré par voie orale.
Chez l'adulte, environ 250 mg d'iodure, répartis en plusieurs prises par jour (5 gouttes de SSKI correspondant théroriquement à environ ⅓ ml) bloquent le fonctionnement de la thyroïde (quand on veut éviter l'excrétion d'hormone thyroïdienne).

Occasionnellement, cette dose est utilisé comme expectorant. Les doses anti-iode radioactif utilisé pour bloquer la fixation d'I-131 par cette glande sont plus faibles, avec environ 100 mg par jour pour un adulte, et moins que cela pour les enfants .

Toutes ces doses sont bien plus élevées que celle de l'iode nécessaire à l'alimentation normale, qui n'est que de 150 µg/jour (« microgrammes », et non milligrammes).

À des doses importantes, et parfois à des doses beaucoup plus faibles, des effets secondaires de l'iodure médical, à des doses de 1000 fois supérieur au besoin normal de l'organisme, peuvent inclure : l'acné, une perte d'appétit, des maux d'estomac ou (surtout pendant les premiers jours, alors que le corps s'habitue au médicament), des effets secondaires plus graves qui exigent de consulter un médecin : fièvre, faiblesse, fatigue inhabituelle, gonflement du cou ou la gorge, ulcérations dans la bouche, éruptions cutanées, nausées, vomissements, douleurs à l'estomac, rythme cardiaque irrégulier, d'engourdissement ou de picotements dans les mains ou les pieds, ou encore goût métallique dans la bouche.

Pour les personnes souffrant de trouble de la thyroïdes, il est bien sûr indispensable de demander conseil à votre médecin, ces recommandations en lignes étant des généralités pour les personnes en bonne santé.

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