dimanche 9 septembre 2007

2007... Dame nature se lache!


Cette année j'ai halluciné plusieurs fois sur les infos et les caprices de dame nature... entre la neige en corse au mois de Juin, la canicule de russie, les trombes d'eau de Juillet... Alors j'ai fait ma petite recherche... et voilà....

L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) vient de publier un bilan météorologique et climatique des six premiers mois de l’année 2007.
D’un point de vue climatique, le communiqué indique que les mois de janvier et d’avril ont « sans doute été les plus chauds à l’échelle du globe depuis le début des observations systématiques, en 1880 ». Par rapport aux températures moyennes enregistrées à la surface des terres émergées, une anomalie de +1,89 °C a été relevée pour le mois de janvier et de +1,37 °C pour le mois d’avril.
D’un point de vue météorologique, c’est une série impressionnante de records et de catastrophes qui ont marqué ce premier semestre, et, d’après la longue liste publiée, très peu de régions du monde ont été épargnées.
Concernant les fortes précipitations, cyclones et tempêtes de vent, les événements repris par l’OMM sont, entre autres, les suivants :
- La première moitié de la saison de mousson d’été (juin-juillet) en Inde a connu quatre dépressions (soit deux fois plus que la normale) qui ont provoqué de très fortes pluies et inondations s’étendant jusqu’au Pakistan et au Bangladesh. Le nombre de victimes est toujours difficile à connaître précisément dans ces régions, mais pour l’instant les bilans s’élèvent à plus de 500 morts et à l’évacuation de plus de 10 millions de personnes.
- Le golfe d’Oman a connu le 6 juin son premier cyclone jamais observé avec Gonu, entraînant la mort d’une cinquantaine de personnes à Oman avant de finir sa course en Iran.
- Au Sud de la Chine, du 6 au 10 juin, de très violentes précipitations ont touché plus de 13 millions de personnes. En juillet, ce sont environ 450 000 habitations et bâtiments qui ont été détruits par les inondations et 3,8 millions de personnes qui ont dû être évacuées. Au niveau des cultures, ce sont plus de 26 000 km2 qui ont été dévastés et, globalement, les pertes économiques sont évaluées à plus de 8,2 milliards de dollars.
- Entre mai et juillet, l’Angleterre et le Pays de Galles ont battu tous leurs records de cumul de précipitations depuis le début des relevés en 1766. Deux épisodes extrêmes ont été observés durant cette période dans le Nord-Est de l’Angleterre, entraînant le décès de 9 personnes et des dommages estimés à plus de 6 milliards de dollars.
- L’Allemagne a connu son mois de mai le plus arrosé depuis le début des mesures en 1901. Par contre, le mois d’avril fut le plus sec depuis 1901 avec seulement 4 mm de précipitations, soit 7 % de la pluviosité normale.
- Aux Maldives, une forte houle (de 3 à 4,5 m de hauteur) a submergé 68 îles dans 16 atolls.

Concernant les vagues de chaleur et canicules, les principaux points relevés sont les suivants :
- Le Sud-Est de l’Europe a connu des vagues de chaleur extrême en juin et juillet avec des températures supérieures à 40 °C, pulvérisant les précédents records et entraînant le décès de plusieurs dizaines de personnes. Le 23 juillet la Bulgarie a enregistré 45 °C soit un nouveau record absolu de chaleur.
- En mai, c’est la Russie centrale et occidentale qui a été touchée par une vague de chaleur sans précédent, le thermomètre est monté à 32,9 °C le 28 soit un record depuis 1891.
- On peut ajouter à cette liste, la période de canicule qu’est en train de vivre le Japon avec plus d’une cinquantaine de décès depuis début août et un record de température pour la grande banlieue Nord de Tokyo à 40,9 °C.

Dans son communiqué, l’OMM rappelle les conclusions du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : « le réchauffement du climat ne fait désormais plus de doute. Onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les 12 années les plus chaudes qui aient été constatées depuis le début des mesures instrumentales. Sur cent ans (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C, et sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement est presque le double (0,13 °C par décennie) de celui calculé pour le siècle écoulé ».
Michel Sage de Univers-nature.com

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