vendredi 18 mai 2012

Pendant ce temps là... à Fukushima...

Alors aujourd'hui la publication est peu brillante...
De celles que je déteste publier, mais qui font partie des informations que je tiens à relayer car les médias eux n'en parlent absolument plus... Comme si tout était réglé là-bas alors qu'il n'en n'est rien et que de plus en plus de scientifiques s'accordent à dire que si cela pète pour de bon là-bas, c'est toute la vie de l'hémisphère nord qui pourrait être impactée...

Voici le lien du site et de l'article en question (Site sur lequel vous trouverez grand nombre de liens qui étayent ces tristes lignes) :

Et quelques extraits :

"Il s’appelle Albert N.Stubblebine, et ce général retraité de l’armée américaine a publié récemment un communiqué en tant que président de la NSF (Natural Solution Foundation), affirmant que la situation à Fukushima est en train d’empirer. Que ce soit par l’évaporation de l’eau dans les piscines, ou en raison de l’effondrement possible de la structure, ce serait d’après lui tout l’hémisphère nord qui pourrait devenir en grande partie inhabitable, si le pire arrivait."


"On se souvient de l’interview récente du diplomate Akio Matsumura qui déclarait comment la catastrophe en cours de la centrale de Fukushima pouvait finalement se transformer en un évènement capable de mettre en péril toute vie sur Terre." 


"D’ailleurs, pour Roland Desbordes, président de la CRIIRAD (commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), « l’explosion de la centrale est encore possible parce que les combustibles sont présents en grande quantité »."


"Toutes les piscines de Fukushima Daiichi contiennent 11 125 assemblages de combustible nucléaire, soit près de 4 fois autant de matière radioactive que dans le cœur des réacteurs de Fukushima Daiichi, dont le césium 137 correspond à 10 fois la quantité libérée au moment de la catastrophe de Tchernobyl, et la piscine du N°4 en contient 1535 assemblages, pour un poids total de 264 tonnes." 


"On se souvient que le 16 avril, Tepco s’était dit désolé d’avoir dû rejeter dans l’océan 11 500 tonnes d’eau hautement radioactive. 
Malgré tout, les pêcheurs de Fukushima envisagent de reprendre partiellement le travail à partir de juin en tentant de limiter leur pêche aux espèces les moins contaminées."  


"Mais c’est le sort de la piscine du réacteur n°4 qui pose le plus de problème, puisque TEPCO affirme que le déplacement des barres de combustible sera fait dès que possible, mais pas avant 2014 ; Pour le sénateur américain Ron Wyden, il faudrait 10 ans pour enlever toutes les barres de combustible, et le risque est trop grand d'attendre si longtemps, ce que confirme le docteur Koide, de l’université de Tokyo." 


" En effet, outre les assemblages qu’il faudra sortir de cette piscine, il faut noter que lors de l’explosion du réacteur n°3, de nombreux morceaux d’infrastructure sont tombés dans les piscines, dont une grue de 35 tonnes qui se trouve dans la piscine du n°3." 




" Revenons à la piscine du N°4. D’une profondeur de 12 mètres, les assemblages sont placés sur le fond, dans des casiers sur une hauteur de 4 mètres, surmontés donc par 8 mètres d’eau, et plus le niveau d’eau baisse, censé absorber le rayonnement gamma, plus le rayonnement devient dangereux. La paroi de la cuve était de 100-120 degrés, et pour accélérer le refroidissement TEPCO doit injecter 7 tonnes d’eau à l’heure.  Lors de la catastrophe le niveau d’eau de la piscine avait considérablement baissé, au point de laisser affleurer la partie supérieure des combustibles, provoquant une montée en température, un début de fonte des gaines, et d’importants rejets radioactifs et ce n’est que dix jours plus tard que la piscine a été refroidie."


"Des échantillons d’eau de mer prélevés aux abords de la centrale ont révélé des taux de césium à un niveau 18 000 fois supérieurs à la norme, et la fuite aurait été colmatée par une injection de béton. En tout cas, à 230 km de la centrale sinistrée, dans la baie de Tokyo, on a découvert une augmentation du taux de césium de 70%."


"Pour lutter contre la mévente, les maraichers en sont venus à tricher sur l’origine des légumes vendus, et ceux qui sont pris la main dans le sac, ne sont pas condamnés, l’administration leur enjoint seulement de respecter les règles d’étiquetages, sans autre forme de procès. "

N'hésitez pas à diffuser le lien à vos proches pour faire circuler l'info... Encore et encore !

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